Sur la route entre Fouesnant et Mousterlin, Mickaël Le Corre cultive ses légumes. Avec son hectare et demi de terrain, il est aujourd’hui le seul maraicher installé sur Fouesnant. Cela fait maintenant deux ans que Mickaël a repris les parcelles ayant appartenu à ses grands-parents et qu’il a décidé d’y développer une activité maraichère. Auparavant, il travaillait en tant que salarié agricole dans un élevage de porcs industriel. Pendant près de vingt ans, Mickaël a ainsi appris à connaitre le monde de l’élevage. S’il sait reconnaitre ce qu’a pu lui apporter cette expérience, il apprécie aujourd’hui pleinement sa reconversion professionnelle, malgré la charge de travail considérable qu’elle implique nécessairement. Heureusement, ses parents, aujourd’hui à la retraite, lui sont d’une aide précieuse. Tout comme son épouse, également salariée sur l’exploitation.
Tout en discutant, Mickaël me montre ses serres. De grosses tomates rouges pendent encore en grappe. De jeunes pousses d’épinard pointent timidement le bout de leur nez, tandis que les dernières fraises se font désirer. Les courges s’entassent déjà en masse dans le hangar de stockage. Ses légumes, Mickaël les vend sur trois marchés différents. Il fournit également quelques restaurateurs sur la pointe de Mousterlin, et envisage de livrer des paniers hebdomadaires à l’association des parents d’élèves d’un établissement scolaire de Fouesnant. S’il a choisi la vente directe, c’est avant tout pour le contact humain que lui procurent les conversations avec les clients, les nouvelles et les histoires échangées au-dessus des bottes de carottes et des bouquets de persil.
Bien qu’il n’affiche pas ses produits sous le label de l’agriculture biologique, Mickaël observe les mêmes normes présentes dans le cahier des charges de la certification AB. Ses clients lui font confiance, et c’est là l’essentiel !
Vous pouvez découvrir dès maintenant le portrait radio de Mickaël…
Portrait – Le maraicher de la pointe