
L’équipe de chercheurs d’ANFRICHE vous invite à leur atelier de restitution de leurs travaux le SAMEDI 11 JANVIER à 16h à la MLC de Moëlan-sur-mer (36 Rue Pont ar Laer).
Pour rappel :
L’équipe d’ANFRICHE associe anthropologues, historiens, écologues, agronomes pour étudier les devenirs contemporains des terres agricoles littorales, avec un focus sur les terres de la commune de Moëlan-sur-mer. Retrouvez le détail de leur projet de recherche ici.
Sous la direction de Birgit Müller, anthropologue du CNRS, l’équipe croise les regards sur la transformation des paysages sociaux et environnementaux : que nous disent les paysages sur les évolutions socio-politiques des espaces ruraux littoraux ? Comment les liens à la terre ont-ils évolué au cours du 20e siècle jusqu’à aujourd’hui ? Le projet de recherche se clôturant en 2025, c’est l’occasion de vous présenter nos résultats de recherche.
L’atelier sera animé par les deux doctorants du projet: Amelia Veitch en anthropologie et Pierre Libaud en sciences de l’environnement. Ils présenteront leurs résultats et animeront la discussion. Nous sommes curieux de vos retours, de vos impressions, de vos commentaires ! Venez donc vous replonger avec nous dans l’histoire passionnante des terres des communes littorales.
L’échange sera suivi d’un moment convivial autour d’un pot ! Venez nombreux et n’hésitez pas à transférer l’invitation!
L’équipe d’ANFRICHE
Bonjour
Je serai hélas absent pour votre conférence .
Je suis extrêmement attaché à l’environnement naturel et sauvage du bord de mer.
Je ne suis pas breton et pourtant depuis 65 ans je suis régulièrement à Kersolf .
La disparition des cultivateurs transforme avec tristesse le décor et surtout la vie agricole de la commune.
Vos recherches sont extrêmement intéressant et en même temps inquiétant.
Remettre de la culture dans un lieu à l’état sauvage ou la biodiversité à repris sa place !
A notre époque où les autorités nous demandent de ne plus couper les haies ,de laisser un espace dans le jardin sans entretien.
N’allez vous pas à contre courant ?
Cette région est appelée la côte sauvage.
Je suis un ancien scientifique et je suis sensible à votre démarche d’analyser,de comprendre et d’essayer de remettre des cultures dans les conditions difficiles maritimes ,le vent, les tornades, les tempêtes .
Avec en plus la pénurie d’eau certaines années.
Le climat change,les phénomènes météorologiques sont plus violent.
Les branches de mes grands arbres subissent de la casse tous les ans depuis quelques années.
La marée de 70 ne laisse plus de plage à Trenez aujourd’hui.
Malgré tout ces problèmes il y a certainement une possibilité de remettre en culture certains terrains éloignés du rivage en gardant à l’esprit de ce protéger de la fureur de l’océan.
Bien cordialement